Le psychédélisme zinzin de zozos de Brooklyn
Des tubes tordus et futuristes venus de la galaxie Queen.
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Des bruits de singes affolés, l’atterrissage d’un vaisseau spatial et des cris inhumains : Apes & Androids n’est pas du genre à débuter un album comme tout le monde. Si les cinq freaks disent venir de Brooklyn, c’est plutôt sur une autre planète qu’ils ont construit Blood Moon, fusée sous LSD qui aurait pour passagers Prince, Queen, Ziggy Stardust, Of Montreal et Beck. Dans cette grande messe psychédélique, les guitares hurlent à la mort et les claviers ricanent sournoisement, pris dans leur délire eighties. Les voix, possédées, semblent réciter de mystérieuses incantations pour convoquer l’esprit glam-rock de Freddie Mercury (Johnny & Sarah, les chœurs de Golden Prize et Riverside), avant d’atteindre un niveau de fanatisme grandiose sur Radio, Doyle is Dead et Hot Katy – sommets incontestables de cet album haut en couleurs.
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