Autrice-compositrice établie à Los Angeles, Sabrina Teitelbaum ravive la flamme du son saturé des nineties.
Sabrina Teitelbaum, alias Blondshell, dit avoir écouté “beaucoup de britpop” et avoir été “inspirée par The Replacements” quand elle a composé Joiner, le single qui annonçait la sortie de son premier album, le 7 avril prochain, chez Partisan Records (label, entre autres, de Idles et Fontaines D.C.). Si l’on en croit la presse étrangère, qui ne tarit pas d’éloge sur la New-Yorkaise établie aujourd’hui à Los Angeles, Blondshell a été biberonnée autant à Hole qu’à Katy Perry.
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D’ailleurs, avant de faire dans l’indie rock saturé, elle opérait sous le sobriquet Baum et donnait dans la dark pop. Sous l’effet conjugué de la pandémie et d’une envie irrépressible de revenir au son slacker grunge de son adolescence, Sabrina Teitelbaum change de braquet et devient donc Blondshell : en peu de temps, épaulée par le producteur Yves Rothman (croisé aux manettes des disques d’un certain Yves Tumor), elle met en boîte neuf titres qui ont tout pour élargir les perspectives d’une jeunesse qui n’a plus peur du grand écart générationnel.
Blondshell (Partisan/PIAS). Sortie le 7 avril. Concert le 13 mai à Paris (Point Éphémère).
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