La house chaudasse de ces Américains enchante : la revanche des Blondes. Critique.
Nous sommes en 1986. Wanda Maria Ribeiro Furtado Tavares de Vasconcelos, plus connue chez les bègues sous le nom de Lio, proclame à une France en passe de lui préférer Dorothée que les brunes ne comptent pas pour des prunes.
Un quart de siècle plus tard, Zach Steinmann et Sam Haar, producteurs qui à défaut d’être nés quelque part y ont vécu (d’abord Berlin, ensuite Brooklyn), rappellent au monde que les blondes peuvent prétendre à un statut culturel plus valorisant que celui de muses pour humoristes éduqués à l’Almanach Vermot. La première a fait passer le message via une pop sucrée devenue fade plus vite qu’une banane dans un frigo.
Les seconds, pour leur part, ont opté pour le genre de house qui donne aux feux tricolores des airs de palmiers baléariques. Le résultat, limpide et excitant (dans le sens vibratoire du terme) comme l’est la techno de The Field, ne laisse aucun doute quant au camp à choisir.