Jusqu’ici, la musique de Placebo ne nous a jamais autant passionnés que lorsqu’on ne l’écoutait pas. Soit, à volume maximum, la tête contre les murs, seule façon d’échapper au baiser vénéneux de ces Nancy boy ou You don’t care about us. Aujourd’hui, Placebo est condamné à s’épanouir entre les murs d’une prison de son dans laquelle il […]
Jusqu’ici, la musique de Placebo ne nous a jamais autant passionnés que lorsqu’on ne l’écoutait pas. Soit, à volume maximum, la tête contre les murs, seule façon d’échapper au baiser vénéneux de ces Nancy boy ou You don’t care about us. Aujourd’hui, Placebo est condamné à s’épanouir entre les murs d’une prison de son dans laquelle il s’est lui-même enfermé, et n’a d’autres choix que d’accélérer ses tempos pour en lézarder les fondations et de pousser le volume pour en faire voler les cloisons en éclats. L’entreprise est de taille, mais le groupe n’a jamais été aussi bien armé pour envisager la mener à terme : ainsi canonné de l’intérieur, l’édifice finit donc par se fissurer, laissant alors Placebo respirer, oser même des tempos inédits. « I’m scared« , livre en post scriptum Brian Molko sur le dernier titre de Black market music. Il n’a pourtant jamais eu autant de raisons d’être confiant en l’avenir.
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