A la manière de quelques figures centrales de la musique noire américaine ? notamment la frange extrémiste du free-jazz, qui puisait son inspiration philosophique dans des racines africaines et égyptiennes ?, Akhenaton a toujours bâti ses albums autours de références mythologiques plus ou moins obscurs. Pourtant, contrairement aux terroristes du jazz libre, lui ne laisse […]
A la manière de quelques figures centrales de la musique noire américaine ? notamment la frange extrémiste du free-jazz, qui puisait son inspiration philosophique dans des racines africaines et égyptiennes ?, Akhenaton a toujours bâti ses albums autours de références mythologiques plus ou moins obscurs. Pourtant, contrairement aux terroristes du jazz libre, lui ne laisse jamais sa musique déborder vers la folie furieuse et l’ébullition violente. Au contraire : son hip-hop est d’une maîtrise totale, parcimonieuse et presque trop bien léchée. Un modèle de concision, sans doute, pour le rap français, trop souvent ébloui par des productions clinquantes et tapageuses.
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Black Album, baptisé sans doute en référence à l’un des albums les plus sous-estimés de Prince, est un petit frère du précédent disque d’Akhenaton, Sol Invictus, issu des mêmes sessions. Dans ses meilleurs moments, cet opus discret, qu’on préférera à son prédécesseur, fait penser aux jolies ambiances exotiques des péplums hollywoodiens : Akhenaton en aurait été un metteur en son décalé mais sûrement inspiré.
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