De la pop pleine de malice et de sagesse venue de Suède.
De l’electro-pop la plus tapageuse au folk le plus fluet, il existe vraiment dans le songwriting un savoir-faire suédois. Un mélange de méticulosité et d’insouciance qui épargne les chansons acoustiques de First Aid Kit ou José González, par exemple, de toute sévérité, de toute austérité. À l’exemple d’un pays à la fois luthérien et libéral, collet monté et débraillé. Exactement ce qu’on entend sur l’album de Charlotta Perers, qui marie une très stricte éducation musicale avec une joyeuse fantaisie en une pop spécialisée dans les guili-guili, les câlins, mais aussi les coups bas, les coups de blues. Ça ne pourrait être que la routine des filles fêlées susurrant à la lune un folk excentrique, agité de chatouillements pop, mais son nom de groupe est Big Fox, pas Big Feist : c’est avec sophistication mais malice que Charlotta, qui sifflote comme une chef et dirige des chorales féeriques, impose sa personnalité irradiante et radieuse.
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