Singe Ladies (Put a Ring On It) pourrait sonner le glas de la finance mondiale. L’analyse d’un professeur de la New York University montre que les tubes au beat régulier annonceraient la baisse du Dow Jones. Rien que ça.
Dénichée par le Guardian, l’étude de Phil Maymin, professeur de finance à l’Université de New York met en exergue un phénomène particulier : plus le beat des chansons en tête du Billboard est régulier, plus le marché américain bouge son booty ou, en d’autres termes, fluctue.
Maymin d’expliquer à la Radio PRI: « Si le rythme est continu, peu importe qu’il soit rapide ou lent, s’il reste le même, le marché peut s’affoler. Ce sont les variations, présentes ou non, qui signalent la volatilité du marché. » Le professeur a remarqué que certain des hits historiques, comme Take On Me de A-Ha, ont été accompagnés de krachs boursiers. Alors que des chansons aux variations plus complexes ont trouvé un public pendant que le marché était plutôt stable.
Après, ça devient presque pathologique quand Maymin défend l’argument que l’effet est à sens unique. Le professeur est persuadé que c’est le rythme de la chanson qui va modifier les courbes de la finance: « Les turbulences de la musique peuvent prédire l’attitude du marché. » Pendant ce temps là, Alan Greenspan s’entraîne à Guitar Hero.