Politique mais épuisante, la récréation d’un super-groupe pas super
Prenez quelques musiciens anglais en vue, à savoir la prime section rythmique des Artic Monkeys et le guitariste des Babyshambles. Associez leur une fine gâchette du hip-hop, en la personne de l’Irakien Low-Key. En guise d’animateur, ajoutez-y John McClure (Reverend and the Makers). Enfermez tout ce beau monde en studio en compagnie d’Adrian Sherwood, souverain du dub d’outre-Manche. Invitez enfin une ribambelle d’as britanniques du mic (Mic Righteous, Logic, No.Lay, Kyza, Tor Cesay…) à venir canonner leur dégoût de la guerre, du terrorisme et de la politique. Vous obtenez Better Than Heavy, premier album de Mongrel et salmigondis de grime rentre-dedans et de pop nasillarde aussi original, réfléchi et engageant qu’un coup de matraque en pleine manifestation pacifique. Tout ça pour ça ? Alors que le line-up promettait un flamboyant bâtard de Rage Against the Machine (pour la virulence et l’impact) et Gorillaz (pour le groove ludique et l’inventivité transversale) ? Malheureusement, oui.
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