Joli deuxième album pour la Française charmeuse. Critique et écoute.
On apprend que la musicienne a enregistré ce second album dans une maison du centre de la France – peut-être dans le Berry. Accompagnée de ses musiciens de toujours, la jeune femme a achevé l’entreprise entre New York et Paris, où elle a posé ses folk-songs dans les mythiques studios CBE, jadis fréquentés par Nino Ferrer ou Lee Hazlewood.
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Tout ça est aussi joli sur le papier que plaisant sur album. Portée par des arrangements en dentelle et une production toute gainsbourienne, Berry marche souvent sur les traces de Margo Guryan (Brune, Non, ne le dis plus).
Moins convaincante lorsqu’elle cherche le single – sur Les Passagers que lui a écrit Daniel Darc en clin d’oeil au Passenger d’Iggy Pop –, Berry étonne quand elle interprète un morceau composé par Troy Von Balthazar (Like a River). Aérien et sans chichis, comme le sobre et soyeux Ce matin, où elle se fait première dauphine de Françoise Hardy – c’est ainsi qu’on la préfère.
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