A retrouver sur son second album « I Tell a Fly » prévu pour le 15 septembre prochain. En concert le 7 novembre au Grand Rex à Paris.
Après avoir remporté le prestigieux Mercury Price en 2015 avec son premier album At Least For Now, Benjamin Clementine s’apprête à sortir le 15 septembre prochain son second disque I Tell A Fly chez Barclay / Behind.
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Le morceau Jupiter est déjà le troisième extrait que nous offre l’artiste britannique. En écoute ici et également sur Apple Music :
Avant l’été, Benjamin Clementine nous avait enthousiasmé avec Phantom of Aleppoville et God Save The Jungle. Si le premier titre faisait référence aux séquelles des enfants maltraités, le second se consacrait lui au noueux sujet de la jungle de Calais, accueillant tous les migrants désireux de traverser la Manche pour rejoindre le Royaume-Uni. Ce troisième extrait, plus sobre mais tout aussi émouvant dans son orchestration, s’attaque à un autre thème d’actualité, celui du statut d’étranger, comme il le précise dans un communiqué de presse :
Jupiter pour moi, c’est comme dire ‘Europe’ ou ‘Angleterre’ ou ‘Edmonton’. (…) C’est un clin d’oeil à tous ceux qui sont jugés d’étrangers’ par d’autres personnes, comme si nous étions d’une autre planète. Je crois que nous sommes tous et pour toujours des étrangers.
« Mon Angleterre est semblable à une jungle comme Calais »
Sur sa page facebook, l’artiste britannique a profité de la sortie de ce troisième single pour revenir sur la genèse de son nouvel album I Tell A Fly (désormais disponible en précommande) :
« En quelques mots : c’est l’histoire de deux mouches vagabondes qui cherchent un parc. Je ne suis ni un politicien ni un prophète. En revanche un artiste qui crée uniquement pour divertir est un escroc. J’espère que cet album va atteindre son objectif dans la lignée de At Least For Now. Merci pour votre gentillesse, votre patience et votre soutien sans faille. Ars brevis, vita longa [‘L’art est long, la vie est brève’] «
Après avoir remercié son public, Benjamin Clementine se confie sur l’Angleterre (son pays maternel) et sa vision assombrie de l’avenir. Des thèmes que l’on retrouvera très probablement développés sur son prochain disque.
« J’ai observé avec attention et j’en suis arrivé à la conclusion suivante : mon Angleterre est semblable à une jungle comme Calais. Je suis né dans une famille chrétienne mais j’ai grandi sans elle à cause de malheurs imprévus. Aujourd’hui, je me demande si un Dieu existe pour nous sauver tous.Ou allons-nous errer pour toujours, jusqu’à ce que les routes nous ramènent à la maison #ITellAFly »
En concert le 6 novembre à Bordeaux (théâtre Femina), le 7 novembre à Paris (Grand Rex) et le 9 novembre à Lille (théâtre Sébastopol).
Le second album de Benjamin Clementine est disponible en précommande sur Apple Music.
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