Venu d’Amérique, du folk de la nuit qui parle au cœur. Critique et écoute.
Pendant dix ans, comme l’ami Elliott Smith jadis avec Heatmiser, l’Américain Auguste Arthur Bondy a évolué au sein d’un groupe protogrunge. Passé inaperçu de ce côté de l’Atlantique, Verbena a publié une poignée de disques plus ou moins dispensables. Comme l’ami Elliott Smith aussi, c’est en se lançant dans une course en solitaire que le musicien a commencé à faire des miracles.
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Depuis 2007, Bondy signe de jolis recueils de country-folk mélancolique. Believers, troisième volet de cette œuvre discrète, a bénéficié de la production de Rob Schnapf, ancien fidèle, décidément, de l’ami Elliott Smith Chris Isaak Beyond the Sun Vanguard/Warner (Figure 8 et Either/Or). Héritier de Leonard Cohen et de Townes Van Zandt, Bondy y joue le folk de l’ombre, celui des road-trips nocturnes et des peines de cœur.
Chant, arrangements : ici tout est modeste, humble, sans artifices (Skull & Bones, Surfer King ou encore le formidable titre d’ouverture The Heart Is Willing). Conseil à tous ceux qui ont succombé aux disques de Cass McCombs : ce A.A. Bondy, s’il était évalué par vos agences de notation, obtiendrait immédiatement le triple A.
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