Pendant des années, Clark a vu la vie à travers une petite lucarne, dans le noir. Une fenêtre minuscule ouverte sur un monde vaste et fascinant, régi par Lynch, Burton ou Van Sant. Projectionniste de métier et rêveur par déformation professionnelle, Clark a ainsi faussé compagnie à la réalité, se réfugiant dans une bulle pop […]
Pendant des années, Clark a vu la vie à travers une petite lucarne, dans le noir. Une fenêtre minuscule ouverte sur un monde vaste et fascinant, régi par Lynch, Burton ou Van Sant. Projectionniste de métier et rêveur par déformation professionnelle, Clark a ainsi faussé compagnie à la réalité, se réfugiant dans une bulle pop fastueuse et pailletée, où la raison, cette idiote, ne peut pas venir lui donner de leçons civiques : Français par hasard de naissance, Clark a à l’évidence grandi en Angleterre, dans une Second Life où la sono était aux mains de Bowie, des Pet Shop Boys ou même de Peter Gabriel (et donc Archive) dans ses moments les plus grandiloquents. Une chanson, disco à la Blondie, c’est-à-dire très bien, s’appelle ici Dreamer. Il ne faut jamais ramener un rêveur sur Terre, ça pourrait le tuer.
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