Pour fêter les cinquante ans de carrière du chef et pianiste Daniel Barenboim, Teldec propose sa nouvelle intégrale des Symphonies de Beethoven, à la tête de la Staatskapelle de Berlin, et la réédition de ses meilleurs enregistrements d’œuvres du répertoire, en tant que chef et pianiste, réunis sous la forme de 12 doubles CD. A […]
Pour fêter les cinquante ans de carrière du chef et pianiste Daniel Barenboim, Teldec propose sa nouvelle intégrale des Symphonies de Beethoven, à la tête de la Staatskapelle de Berlin, et la réédition de ses meilleurs enregistrements d’œuvres du répertoire, en tant que chef et pianiste, réunis sous la forme de 12 doubles CD. A prix doux, on peut donc se constituer une discothèque d’incontournables romantiques par des orchestres prestigieux, tels ceux de Chicago, Berlin et du Festival de Bayreuth. Fils d’émigrés juifs russes né à Buenos Aires, en 1942, Barenboim se fait remarquer comme pianiste avant d’aborder vingt ans plus tard la direction d’orchestre. Sa carrière prend alors une nouvelle tournure, lorsqu’en 1975, il est nommé directeur de l’Orchestre de Paris poste qu’il conservera jusqu’en 1988.
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Dans l’océan d’une discographie désormais beaucoup trop pléthorique, il faut l’écouter en priorité dans Mozart, dont il sait si bien, à son piano dans les Concertos, comme à la tête d’excellents solistes pour les opéras l’album Mozart/Da Ponte , restituer la poésie légère et le drame sous-jacent. Ses Symphonies de Bruckner, dont c’est ici sa deuxième intégrale, sont placées sous le signe d’une prodigieuse spiritualité. De même, dans Wagner, dont il est aujourd’hui l’un des fidèles interprètes, il obtient de l’orchestre de superbes coloris ; la lumière jaillit du plus infime signe de sa baguette. En particulier, Tristan et Iseult et Parsifal s’animent d’une fièvre exceptionnelle et s’envolent vers des contrées d’une radieuse plénitude. Pianiste souvent inspiré, il faut le suivre dans son interprétation captivante des Variations Goldberg de Bach et de deux partitions majeures du romantisme, la Sonate D. 960 de Schubert et Après une lecture de Dante de Liszt.
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