Elevé à New York, un ours libre, bariolé et gourmand de peyotl. Critique et écoute.
Nos amis les ours semblent décidément être au centre de toutes sortes d’expérimentations : côté rock avec Minus The Bear ou Band Of Bears, côté pop avec Grizzly Bear ou Panda Bear.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Comme ces derniers, c’est de New York que vient cet ursidé discret : Bear In Heaven, couvert de la fourrure d’un troisième album, continue d’errer sur la carlingue de son vaisseau spatial, réacteurs de science-fiction braqués dans les yeux (Cool Light), pour une sorte de paralysie confinant à l’hallucination.
L’electro aventurière de cette pop semble tâter de l’intérieur les contours du monde, guettant l’écho de ses cris lâchés dans l’univers (Space Remains). Le cosmos est ici sujet d’expérience pour ce psychédélisme entre ombre et lumière (Noon Moon) ayant choisi le fantasme de l’humanoïde bestial comme explorateur symbolique de sa croisade : un ours au paradis.
{"type":"Banniere-Basse"}