Beau retour d’une bande d’Américains babas. Esprit du Laurel Canyon, es-tu là ? Critique et écoute.
C’est un très beau trésor caché de l’Amérique folk : il y a douze ans, les Californiens de Beachwood Sparks publiaient un élégant premier album qui les posait comme les nouveaux héros de la tradition du Laurel Canyon. Les années ont passé, un maxi et un disque ont prolongé l’histoire.
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La saga, qu’on pensait plus ou moins terminée, repart de plus belle avec The Tarnished Gold, un nouvel album de folk baba mûri sous le soleil de Los Angeles. Ici, rien qui puisse rappeler qu’on est en 2012 : de la très belle Mollusk à Water from the Well, c’est dans les traces des Byrds, de Buffalo Springfield et de Crosby, Stills & Nash que trottent ces galopins dont le nom évoque, en plus, un beau titre des Zombies (Beechwood Park).
Chez leurs contemporains, c’est à la pop mélodique de Teenage Fanclub qu’on accolerait bien ces Beachwood Sparks. Comme les Ecossais, ils sont capables de vrais petits miracles harmoniques avec trois bouts de ficelle (Alone Together, Goodbye). L’or, ici, porte mal son épithète : The Tarnished Gold n’est en aucun cas terni.
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