Davantage produit et prévisible, ce second album séduit malgré ses répétitions. Critique et écoute.
En 2010, sur son premier album, Beach Fossils déterrait une partie du trésor pop abandonné en Angleterre par Sarah Records au milieu des 90’s. Avec Clash the Truth, l’obsession trouve une nouvelle incarnation. Visuelle, tant le soin apporté à l’artwork rappelle la délicatesse des petites mains de Sarah Record ; sonore, avec un disque dont les chansons s’enchaînent en un souffle constant.
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Si l’ambiance dépouillée de Sleep Apnea assure l’une des rares respirations rythmiques de l’album, les boucles de guitares et batteries redoublées emballent la plupart des morceaux dès leurs premiers instants. Une culture de la récidive qui force la mémorisation de mélodies précises et entraînantes (Careless, Shallow, Birthday). Mais à trop décalquer les contours un peu lisses de leurs chansons, les New-Yorkais dessinent un scénario prévisible, amputé des accents lo-fi de leur précédente collection.
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