Porté par le buzz des blogs et quelques groupes emblématiques (Death Cab For Cutie, The Shins’), l’indie-pop américaine connaît un regain fertile. Mais la densité de la nouveauté a cependant parfois le défaut d’occulter les efforts de ceux qui ont eu raison un peu trop tôt. Portastatic, par exemple, qui depuis plus de dix ans […]
Porté par le buzz des blogs et quelques groupes emblématiques (Death Cab For Cutie, The Shins’), l’indie-pop américaine connaît un regain fertile. Mais la densité de la nouveauté a cependant parfois le défaut d’occulter les efforts de ceux qui ont eu raison un peu trop tôt. Portastatic, par exemple, qui depuis plus de dix ans cultive le son qui fait aujourd’hui mouche : des mélodies riches, une instrumentation délicate et variée, une voix haut perchée Initialement conçu par Mac McCaughan comme une respiration entre les disques de son premier groupe, Superchunk, Portastatic s’impose peu à peu comme une force à part entière, sans pour autant perdre sa ravissante fraîcheur.
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Avec ses touches brésiliennes ? Sweetness and Light ?, sa grande ballade dylanesque -merveilleux Getting Saved ?, sa pépite pop ? I’m in Love (with Arthur Dove) ?, ses arrangements murmurés ? Like a Pearl ? ou affirmés ? Sour Shores ?, Be Still Please fait beaucoup penser à Yo La Tengo, eux aussi des vieux de la vieille plus que capables d’en remontrer à la jeune garde.
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