Un auteur de BD se penche sur son obsession pour ses singles vinyle.
De Philippe Dumez à Charles Berberian, un pan de la BD française a suivi Nick Hornby dans sa dissection des rapports étranges, mélange de fascination et de crainte, qui lie un homme à sa collection de disques. Des Beatles au clubbing, Hervé Bourhis a déjà observé la musique d’un oeil au beurre noir, mais pétillant.
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Pour ce livre, il se plonge exalté dans son coffre à jouets : sa collection de 45t, cet objet magique et diabolique qui malgré sa taille a changé des vies, des cultures même. Sans souci d’académisme ou de hiérarchie, il offre une page à chaque membre de ce peuple choisi, du London Calling de Clash au Sabotage des Beastie Boys, du I Walk the Line de Johnny Cash au Fake Tales of San Francisco des Arctic Monkeys.
Une page qui aurait mérité d’être dix, tant le rapport érudit et intime, didactique et fervent à chaque single fait exploser les cases en un joyeux brouhaha. Celui d’une conversation entre fans de musique, où tout le sérieux et la mauvaise foi bataillent autour de ces objets dérisoires et fondamentaux que restent ces petits bouts de plastique noirs.
BD 45 tours rock d’Hervé Bourhis, Editions Dargaud, 48 pages, 12,99 €
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