En vidéo, Françoise Hardy et Patrice Leconte racontent les pérégrinations de Bashung sur les plateaux de cinéma et dissertent sur les accointances des chanteurs français avec le monde de l’image.
Le mouvement qui conduit un chanteur populaire de la scène au plateau de cinéma est somme toute assez fréquent. Recyclage marketing d’une image usée, volonté d’accroître une popularité en s’attaquant au monde de l’image, de nombreuses raisons poussent ces artistes à se laisser tenter par l’aventure cinématographique.
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Chez Alain Bashung, cet amour de l’interprétation, que l’on ressent pleinement à chacun de ses concerts, n’aura pas attendu la consécration musicale ou la reconnaissance du public pour s’afficher sur les plateaux de cinéma.
Dès 1980, le public découvre son faciès taciturne dans le rôle de Bo Craddock sur l’anecdotique Nestor Burma, détective de choc, au coté de Michel Serrault. On le croisera par la suite dans quelques films plus ou moins réussis parmi lesquels L’ombre d’un doute d’Aline Issermann (1993), Felix et Lola de Patrice Leconte (2000) ou La Confusion des genres d’Ilan Duran Cohen (2000).
A chaque fois, Bashung s’y montre fin comédien, même si cantonné dans des seconds rôles a priori anecdotiques. Son physique énigmatique imprègne l’écran de sa remarquable présence, aussi bien dans un registre dramatique que comique.
Après Zend Avesta, c’est au tour de Françoise Hardy et de Patrice Leconte de nous parler d’Alain Bashung et d’évoquer chacun à leur tour sa passion marquée pour le cinéma. Tous deux évoquent ce bourreau de travail, son souci permanent de l’interprétation juste, chassant le naturel à coup de répétition acharnée. La suite de notre série « Bashung raconté par » très prochainement sur lesinrocks.com.
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