La programmation complète et la billetterie du festival rennais sont enfin disponibles. L’occasion de rencontrer son programmateur, Phillipe Le Breton.
Après deux salves d’annonces (ici et là), le festival rennais, qui animera les bars de la capitale bretonne du 7 au 9 décembre prochain, nous offre son affiche complète. Un programme réjouissant mixant nouvelles têtes et confirmations, mais aussi rap, electro, rock et folk… Parmi elles : la belle Calypso Valois, le rappeur parisien Lonespi, les pépites belges Angèle et Teme Tan, mais encore : Faire, Silly Boy Blue (également invitée au festival inRocKs), Corine, le Villejuif Underground, ou encore Aloïse Sauvage.
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https://www.youtube.com/watch?v=WwMQMNjoteY
Dans une quinzaine de rades, vous aurez la chance d’assister à des concerts intimistes et pour un prix minime. La billetterie vient d’ailleurs tout juste d’être mise en ligne, et ça se passe ici.
Et si vous hésitez encore à plonger dans cette expérience aussi riche en émotions qu’en galettes saucisses (et en cidre brut), l’interview du programmateur de l’événement, Philippe Le Breton, risque de vous faire changer d’avis.
Est-ce que vous avez un quota de groupe bretons à respecter ?
Philippe Le Breton : Non, Pas vraiment. En revanche nous sommes toujours à l’écoute de la scène locale et régionale car il nous semble évident d’exposer pendant le festival des projets locaux que l’on apprécie. On adore le nouveau projet du Rennais RexRégis (le chanteur des Wankin’ Noodles) ainsi que l’album de la Brestoise Tiny Feet. Tous les soirs des collectifs électro rennais comme Chevreuil seront présents au bar du Chantier pour des apéro-mix. Parmi les groupes bretons on trouve aussi cette année Born Idiot, Coldgeist, Abile, The Craftmen Club, El Maout, Mister Wallas, Das Kino… Et il ne faut pas oublier que Rennes est une ville de musique et de musiciens d’où sont sortis des groupes fameux. Totorro, Her, Columbine, Lorenzo, Juvéniles, Le Comte, Blow… Tous Rennais.
Maestro avait déjà joué au festival il y a de ça quelques années. C’est important pour vous de continuer à soutenir les groupes dans leur développement de carrière ?
Oui ça devient une habitude ! Ça a été le cas par le passé avec des artistes comme Florent Marchet, Peter Von Poehl, Tepr… Maestro c’était il y a 2 ans, je crois ! Oui c’est important, on adore ce groupe. D’ailleurs Mark Kerr, le chanteur de Maestro, jouera également avec un autre projet, Slosh, le samedi soir au Bar’hic. Cette année nous avons programmé également pour la seconde fois Tiny Feet, Vale Poher, Dissonant Nation et The Craftmen Club.
De nouveaux café concerts font leur apparition cette année ?
De nouvelles salles, de nouveaux lieux, quelques changements comme tous les ans… Un nouveau lieu surtout, La Chapelle du Conservatoire de Musique de Rennes. Nous aimons l’idée de sortir des murs de nos bistrots et d’investir de nouveaux lieux… La chapelle est un très bel endroit adapté pour le live et nous paraissait être le lieu idéal pour présenter des projets pop intimistes avec des artistes comme Mailik Djoudi, Vale Poher, ou Tiny Feet.
Les concerts à 13 h, c’est une autre nouveauté de 2017 ?
En fait l’initiative vient de notre partenaire La B.I.C des Hauts de France. Ils produisent ce concert autour d’un brunch pour les pros et on espère y voir un public qui n’irait pas dans les bistrots le soir. Ce n’est pas la seule nouveauté en terme d’horaires : le vendredi nous proposons une soirée électro au 1988 Live Club avec les collectifs Hyperalliance & Hotel Radio Paris qui commence à 22h. Et le samedi, dès 14h, nous ouvrons la piscine St Georges avec le collectif Les Gérards.
Quelles sont vos meilleurs conseils pour accomplir le marathon de Bars en Trans ?
1- Se munir du Pass festival 3 jours Bars en Trans qui donne accès (prioritaire) à quasi tous les concerts proposés, plus d’une centaine…
2- Bien préparer son programme en amont [la programmation complète est ici].
3- Arriver 20 minutes avant les concerts… C’est vite complet.
4 – Prévoir des vêtements chauds, des baskets (pour le marathon et la danse) et… surtout un maillot pour le samedi après-midi à la piscine – on s’occupe des bonnets de bain.
5- Bien dormir, bien se nourrir la semaine qui précède le marathon.
6 – Et surtout se laisser porter par la curiosité.
Une recommandation pour manger sur le pouce entre deux concerts ? (Sans passer par l’éternelle galette saucisse vendue sur le pavé)
Rennes est une cité de bistrot mais avec une belle tendance à la gastronomie. Mais je dirais que déguster une douzaine d’huîtres sans oublier le pain et le beurre salé permet d’éviter les fringales de milieu de soirée. Une sélection d’adresses figure aussi sur le programme papier de Bars en Trans [distribué sur place].
La marque de fabrique du festival en quelques mots ?
L’ambiance festive de petits lieux bondés, le nez dans les retours pour les uns, les public à moins de 50 cm pour les autres… C’est ça Bars en Trans !
La Belgique et la Suisse, toujours invitées d’honneur ?
Oui, six projets belges : la petite perle Angèle, le producteur DC Salas, les punks de Cocaine Piss, l’excellent Témé Tan, les psyché Kraut Phoenician Drive et les excellents liégeois de The Expérimental Tropic Blues Band qui reviennent également pour la seconde fois.
Et trois projets suisses : Flèche Love, Melissa Kassab et les Duck Duck Grey Duck. Mais cette année nous avons eu trois gros coups de coeur internationaux également : Kristel de Madagascar que nous avons vue au Festival Libertalia (Madagascar) – les Tunisiens de Ÿuma soutenus par Bertrand Dupont (éditeur historique de notre région) et Alaclair Ensemble, vu au festival Québécois FME.
Pendant le même weekend, Bars enTrans et TransMusicales animent respectivement la ville et le parc des Expositions de Rennes, les festivals se complètent ?
Si on parle de mélange, un grosse partie du public va aux deux événements… C’est toute la ville qui est en « trans ». certains ne vont jamais aux Trans, d’autres jamais à Bars en Trans… C’est la magie de Rennes en Trans.
Retrouvez toute la programmation du festival Bars en Trans en ligne.
Du jeudi 7 au samedi 9 décembre dans les bars de Rennes.
6.5 € le concert.
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