Le titre ? Ballads of Living and Dying, soit Ballades de vie et de mort ? et la pochette fantomatique laissent à penser qu’on ne rigolera pas avec Marissa Nadler. Une voix blanche et exsangue sur fond de guitare folk triste à pleurer, un univers gothique, un accordéon plaintif, un banjo médiéval (Days of Rum) […]
Le titre ? Ballads of Living and Dying, soit Ballades de vie et de mort ? et la pochette fantomatique laissent à penser qu’on ne rigolera pas avec Marissa Nadler. Une voix blanche et exsangue sur fond de guitare folk triste à pleurer, un univers gothique, un accordéon plaintif, un banjo médiéval (Days of Rum) : il se passe effectivement des choses très graves dans ces chansons. Dans le morceau le plus gai, Box of Cedar, Miss Nadler hulule : Je suis contente de te voir, même si tu reviens à la maison dans une boîte en cèdre ? c’est dire la légèreté de l’album.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Entre une Heidi Berry spectrale et une Hope Sandoval sous Tranxène, Marissa Nadler chante ainsi des mots douloureux, met Edgar Allan Poe et Pablo Neruda en musique, raconte le suicide par noyade de Virginia Woolf (Virginia), se perd dans les brumes de ses petites compositions qui empruntent aussi à This Mortal Coil ou Nick Drake. Parfois, ça fait froid dans le dos. Mais c’est diaboliquement beau.
{"type":"Banniere-Basse"}