Le bassiste de Vampire Weekend publie à la rentrée un puzzle électronique et pop qu’il a conçu comme un DJ-set.
Inhabituelle, la scène fait lever des sourcils interrogateurs d’une partie de l’open-space de la rédaction des Inrocks : comme le VRP de son propre art, habillé avec l’élégance “preppy” que ceux qui ont reconnu le bassiste de Vampire Weekend qualifieront d’habituelle, Chris Baio est venu en chair et en os nous faire écouter son album.
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Adorable, dissimulant tant bien que mal sa fierté sous une modestie polie, le garçon, désormais londonien, vient présenter son étrange chose, The Names. Et il faut bien cela : si on dodeline vite de plaisir à l’écoute des petits tubes alambiqués de l’Américain, on ne comprend pas tout de suite où mène ce puzzle électronique et pop, bubble-gum et fluo, romantique et dansant, comme un Lloyd Cole ou un Bryan Ferry 3.0.
Pas un album de groupe, solo, ou de producteur, mais une combinaison des trois, conçu comme un DJ-set, explique-t-il. Des univers distincts que le garçon rend hautement compatibles et fait briller par ses mélodies. Léger comme un nuage, The Names sera l’une des belles curiosités de la rentrée.
Album The Names (Glassnote), à paraître le 18 septembre
Concert le 10 septembre à Paris (Pop Up du Label)
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