Les pères fondateurs du punk californien reprennent la main. Critique et écoute.
Il serait sans doute temps de parler de Bad Religion comme on le fait des vénérables pionniers, des plus grands : avec leurs années sans, leurs millésimes dorés… Ce groupe appartient sans contestation possible à cette caste rare des parrains, de ceux qui ont ouvert la route et construit une tribu. Le street-punk est leur œuvre : sans eux, pas d’Offspring, pas plus de Green Day, de Decline, de NoFX…
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Tout ça pour conclure que la livraison 2013 du poisson-pilote californien de Greg Graffin et Brett Gurewitz compte parmi les meilleures d’une histoire pourtant chargée en matière de coups d’éclats martiaux et hymnes imparables. En seize titres, comme autant de sprints mélodiques, de décharges au coeur de la cible, Bad Religion reprend son étendard, celui qu’il tisse sans relâche depuis quatre décennies. Comme pour souligner ce retour aux fondamentaux, l’une des plus éclatantes chansons de l’album s’intitule laconiquement Fuck You.
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