Des anciens Frànçois & The Atlas Mountains grimpent vers le soleil.
Découvert dans la nébuleuse de Frànçois & The Atlas Mountains, l’Ecossais Gerard Black fait partie de cette génération qui, voyageant, échangeant, mélangeant sans retenue, mesure mieux que quiconque toute l’absurdité d’un Brexit qui l’isolerait sur son île. Son terrain de jeu est vaste, de Fife à Bruxelles, de Londres à Bordeaux ; ce sont les complices musicaux d’une vie ou d’une nuit qui en dessinent les contours très mouvants, humains autant que stylistiques.
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Sur Kiss & Tell, les copains ont mis sur la table beaucoup de synthés et de joie – face au Brexit, d’autres ont choisi les bouteilles ou les bombes (de peinture). La décoration est donc à la liesse, à l’oubli, au luxe chatoyant, même si le fond reste sombre et fissuré. Du coup, même sur des tubes aussi éclatants que Realistic ou Wisteria, on danse en boitant, un caillou dans l’Adidas. La faute aussi à une production joliment anormale qui pare de r’n’b une pop de nuit, qui fait scintiller et briller des idées noires. On connaissait les talents d’alpinistes des fidèles de Frànçois ; on leur découvre aussi l’étoffe de voltigeurs, de fugueurs, de danseurs mondains, de danseurs mondiaux.
https://babeband.bandcamp.com/album/kiss-and-tell
Concert le 6 juin à Paris (La Boule Noire)
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