Au nord de Crystal Fighters, la pop givrée mais spectaculaire d’un Français décoiffant.
Epinglée sur un frigidaire, la photo du premier album d’Aymé ressemblerait à ça : une bande de coquins les guiboles à l’air, couverts de peinture fluo, domptant une girafe ras-de-cou aux taches modifiées. Passé ce premier sentiment (pour le moins animalier), on découvre chez ce garçon plein de vie le rayon printanier, la verve esthétique qui rappellera les lueurs câlines des Canadiens de Royal Canoe ou celles plus récentes et rémoises de Rouge Congo.
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Une aptitude à mélanger les bouts de guitares world aux rythmes à contretemps, auxquels la voix volante d’Hugo Aymé – dont le timbre insouciant évoque les grandes heures de Something Corporate – ajoute à cette recette une âme guerrière et convaincue (More). Un disque de combattant, dont le parti pris affirmé est tenu de So Heavy, chaud et dansant, à We Want out, ballade à cheval hurlée au vent, comme si le monde en dépendait. Courageux !
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