Gorgé de soleil, parfait pour sortir les tongs et enchaîner les mojitos, Awoo, le nouvel album des plus délicieuses caméras cachées qu’on ait entendues ces cinq dernières années, est un disque qui refuse la rentrée, la ville. Davantage ancré dans la tradition pop des Frank & Walters, Magnetic Fields et autres Housemartins que dans celle […]
Gorgé de soleil, parfait pour sortir les tongs et enchaîner les mojitos, Awoo, le nouvel album des plus délicieuses caméras cachées qu’on ait entendues ces cinq dernières années, est un disque qui refuse la rentrée, la ville. Davantage ancré dans la tradition pop des Frank & Walters, Magnetic Fields et autres Housemartins que dans celle des récents groupes en The, Awoo est aussi un disque qui refuse le troisième millénaire, et, avec lui, son lot de guitares contrariées, de refrains lapidaires.
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Awoo, en fait, sera l’un des plus réjouissants anachronismes de l’automne 2006 : avec ses voix qui ressemblent à des chœurs de Polyphonic Spree qui auraient décidé d’envoyer valser toges et barbes pour vivre nus, ses ballades (la sublime Wandering) faussement faciles, ses textes qu’on imagine sortir de la bouche d’un gourou en baskets ou d’un Morrissey hilare, et ses nombreux participants comme les enfants des Choristes, il fait rêver de Canada en short et donne envie de prononcer Awoo Waouh .
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