Doués et motivés, les rappeurs anglais ne parviennent guère à éclipser les Etats-Unis, la maison-mère qui garde toujours pour elle une longueur de flow d’avance. Raison de plus pour s’enthousiasmer pour Ty, électron libre du hip-hop anglais qui, après avoir papillonné d’apparitions en collaborations, prend enfin le temps de s’exposer. Attiré par la poésie sans […]
Doués et motivés, les rappeurs anglais ne parviennent guère à éclipser les Etats-Unis, la maison-mère qui garde toujours pour elle une longueur de flow d’avance. Raison de plus pour s’enthousiasmer pour Ty, électron libre du hip-hop anglais qui, après avoir papillonné d’apparitions en collaborations, prend enfin le temps de s’exposer. Attiré par la poésie sans s’en revendiquer, l’Anglais transforme son verbe en une verve versatile, où la scansion pleine de soul d’un maître comme Gil Scott Heron trouve un descendant indirect. La bande-son, mise au diapason, respire elle un grand air acoustique, conséquence logique d’un studio sans doute ouvert aux quatre vents. La guitare flâneuse de Trippin’ over the words rappelle ainsi la nonchalance de Me One, voisin de spiritualité et d’ouverture d’esprit.
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