Dans la famille des songwriters prénommés Ben, on connaît les Américains Ben Kweller et Ben Folds ou encore l’Anglais Ben (et son acolyte Jason) ? à chaque fois, des gus vraiment sympas. Le Ben qui nous intéresse aujourd’hui est australien. C’est un Lee, comme certains jeans. Et Ben Lee, bien qu’habitué aux formations multiples depuis […]
Dans la famille des songwriters prénommés Ben, on connaît les Américains Ben Kweller et Ben Folds ou encore l’Anglais Ben (et son acolyte Jason) ? à chaque fois, des gus vraiment sympas. Le Ben qui nous intéresse aujourd’hui est australien. C’est un Lee, comme certains jeans. Et Ben Lee, bien qu’habitué aux formations multiples depuis longtemps (jeunesse passée au sein de Noise Addict, groupe chéri de Thurston Moore ou des Beastie Boys), poursuit surtout une belle et discrète carrière solo. Son nouvel album, Awake Is the New Sleep, mérite amour et gloire. Il donne envie de partir à la campagne, presque de faire du poney. On y entend quatorze titres pop folk avec de la nature dedans, des ballades (Gamble Everything for Love, Catch My Disease) dont le pollen ne fait pleurer les yeux que de joie. Souvent, on pense aux Josh (Rouse et Ritter), parfois aux Jayhawks. On sourit de l’ironie de Lee (« Ils passent Beyoncé à la radio, et ça me plaît. Ils ne me passent pas à la radio, et ça me plaît« ). Avec le bucolique et groovy à la fois Into the Dark (un morceau qui devrait passer à la radio, ça nous plairait), on chope un rhume des foins en tapant dans ses mains comme dans une messe gospel. Ça tombe bien : le nez bouché, amen se dit aben.
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