Romantique, un peu paumée, la scène antifolk est toujours bien vivante.
Greta Kline se marre, un peu gênée : “Je ne sais pas du tout combien de chansons j’ai pu écrire. Une bonne centaine.” A 23 ans, elle pourrait déjà publier une anthologie regroupant ses compositions balancées ces dernières années sur disque ou sur internet.
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Elle s’appellerait probablement Fifty Shades of Love Songs, tant le thème est récurrent dans ses textes : “Certains pourront dire que c’est quatre-vingt-dix fois la même chanson, mais si tu accroches sur une en particulier, ça veut dire que d’autres s’attacheront à une autre. C’est ça le plus important.” Infatigable, elle a signé sur le label Sub Pop et sort à la fin du mois Vessel, son troisième album sous l’alias Frankie Cosmos. Une façon de mettre le pied dans la cour des grands et de disserter encore sur ce que lui inspire cet état un peu paumé entre l’adolescence et l’âge adulte.
Profitant de son séjour parisien pour voir Le Jardin d’hiver de Jean Dubuffet, à Beaubourg, elle évoque, au détour d’une conversation sur la scène antifolk new-yorkaise circa 2000, les liens qui l’unissent à l’univers créatif d’Adam Green et des Moldy Peaches, dont elle est l’une des héritières. Une belle manière de rappeler que NYC peut encore charrier son lot de romantiques.
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