Un trésor inouï à nom absurde venu d’un Québec très libre. Critique et écoute.
C’est un Beck québécois, son Astronomie est l’album que Bon Iver ne sortira sans doute jamais plus, un western sentimental dont les textes bouleversants de beauté, de crudité ou de drôlerie donneraient des envies de retraite à n’importe quel autre parolier francophone actuel.
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Ce sont neuf chansons vastes comme la voie lactée dont elles semblent dégringoler en étoiles filantes. Des morceaux qui traînent leur spleen et leur amertume dans une lente majesté (Intuition #1 ou Deux colleys, sublime, les pleins et déliés de Défrichage) ou qui plantent leurs épines douloureuses dans des arrangements à l’impériale ampleur (La journée qui s’en vient, Veiller le feu et son terrassant bouquet final). C’est, de bout en bout, à tomber d’amour : Astronomie, troisième album de Stéphane Lafleur et de sa troupe désormais élargie, est purement, simplement, l’un des plus beaux disques de ce début d’année.
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