L’artiste anglaise dessine les dernières formes de “Weather Alive”, son septième long format prévu ce mois-ci, en signant “Fractals”. Un titre en hommage à Andrew Weatherall et Hal Willner.
Beth Orton prépare le terrain pour l’arrivée de son septième disque dans les bacs. Après avoir enchaîné des préfigurations prometteuses tout au cours de l’année, du magistral titre éponyme au plus psychédélique Forever Young en passant par l’orchestration ouvragée de Friday Night, l’artiste britannique nous offre un dernier aperçu de Weather Alive en signant le funk fantomatique de Fractals.
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Elle compose un morceau atmosphérique, rythmé par le duo majestueux du batteur Tom Skinner (The Smile, Sons of Kemet) et du bassiste Tom Herbert (The Invisible), complété par les lignes mélodiques oniriques du synthétiseur manié par l’icône jazz Shahzad Ismaily et du jeu vaporeux du saxophoniste Alabaster DePlume. Le tout évidemment enrobé du piano et de la voix inimitable d’Orton.
Un single en forme d’hommage
Un single ancré dans le souvenir de ce qui n’est plus, puisqu’il est inspiré par la mort des producteurs Andrew Weatherall et Hal Willner. Weatherall qui avait travaillé avec la chanteuse sur le superbe Trailer Park (1996), et avait notamment collaboré avec Primal Scream sur le classique Screamadelica (1991). Willner était quant à lui plus connu en tant que producteur de figures de la musique telles que Lou Reed, William S. Burroughs ou Léonard Cohen. Beth Orton s’explique dans un communiqué : “Le titre est un magnifique exemple de la force de la collaboration, où les gens viennent tel qu’ils sont. Vous écoutez la seule et unique prise. Je n’aurais jamais été capable de créer cette musique sans l’aide de ces musiciens.”
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