Immense disque psychédélique, pop et pointilliste, l’album du parisien Orval Carlos Sibelius est en écoute ici-même en avant-première : préparez vous pour un tripmagique.
N’y allons pas par quatre chemins, ils mènent de toute façon tous à Super Forma : pour l’avoir écouté environ mille fois, pour avoir pénétré son dédale magique sans encore, bonheur, en avoir trouvé la sortie, le nouvel album du parisien Orval Carlos Sibelius est un grand, grand, immense disque. Il ne possède aucune racine, ou plutôt il les possède toutes : comme si Alex Monneau, nom réel d’Orval, avait visité, dans une vie antérieure, dans ses rêves nocturnes, dans ses rêveries diurnes, toutes les terres de toutes les planètes de toutes les galaxies de tous les ages, comme si l’intégralité du savoir universel avait fini par trouver refuge dans un seul ciboulot, comme s’il flottait, nous conviant au voyage, au dessus de toute chose.
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D’une densité folle, poussant le psychédélisme dans ses méandres les plus psychotropes, changeant d’humeur, d’instrumentation, d’atmosphère, de continent, de galaxie d’une chanson à l’autre, ou souvent sur un même morceau, Super Forma, invoquant les fantômes de Love, Pink Floyd, les Beatles, King Crimson, Morricone, Robert Wyatt, bien d’autres, est un impressionnant disque-labyrinthe, un trip intergalactique, un album d’une immense élégance, incroyablement abouti et produit avec un pointillisme admirable, qui jette toutes ses influences dans un maelström unique et dont l’esprit, chamboulé, ne sort pas tout à fait indemne. En précommande sur le site de son label Clapping Music ou sur iTunes, Super Forma sort la semaine prochaine : préparez vos valises, le voyage sera long, le voyage sera étrange, et le voyage sera beau.
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