Le prodige r’n’b se perd dans des considérations qui le dépassent. Critique.
Pendant un temps, Autre Ne Veut a été le grand espoir du nouveau r’n’b, repensé à travers les spectres de la pop et de l’expérimentation. Et puis How To Dress Well, FKA Twigs, Sohn et Banks sont arrivés… L’Américain s’est retrouvé noyé dans la masse d’un mouvement en pleine expansion, qui a su trouver ses têtes d’affiche sans penser à lui.
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C’est donc peut-être par réaction qu’il essaie aujourd’hui de surprendre avec son nouvel album, Age of Transparency. Mais avec ses velléités bruitistes, sa tendance à l’incartade jazzy et cette voix devenue exagérément aiguë, l’auteur de l’excitant Anxiety (2013) n’est pas à la hauteur de ses nouvelles ambitions déconstructionnistes – n’est pas Holly Herndon qui veut. Seul le morceau-titre, assez classique comparé aux incohérences autour, s’accroche à ce qu’Autre Ne Veut semble avoir oublié, à savoir le plaisir d’écoute.
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