Trois ans après la sortie de « The End of Comedy », petit chef d’œuvre pop qui rassemblait autour de lui la fine fleur de la scène indé made in Los Angeles, Drugdealer revient avec le clip de « Fools » et annonce en album pour avril.
Michael Collins est un génie. Lors de notre dernière rencontre, en avril 2017, celui que l’on surnomme Drugdealer depuis la sortie en 2016 de The End of Comedy, premier album choral et petit chef d’œuvre de pop classique aussi rayonnant qu’un bon Beach Boys, nous disait vouloir dépasser l’expérience psychédélique au profit du songwriting. Après avoir enchaîné depuis le mitan des années 2000 une succession de projets aux noms très connotés dope et trip chamanique (Run DMT, Silk Rhodes, Salvia Plath), cet autodidacte avait tenu ses promesses en s’entourant de la fine fleur de la scène indé made in Los Angeles, de Ariel Pink à la merveilleuse Weyes Blood, avant de s’imposer comme un redoutable chef de troupe.
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Un collectif plus qu’un groupe
Plus à l’aise dans ses Van’s toutes niquées par des années de pratique du skateboard que jamais, Drugdealer est donc de retour avec le clip de Fools, annonciateur d’un nouvel album intitulé Raw Honey, attendu chez Mexican Summer le 19 avril prochain. Décomplexés, Collins et sa clique (on reconnait son fidèle compagnon de route Sasha Desree au saxo), la joue Steely Dan et surprend une nouvelle fois un peu tout le monde.
Au générique de ce nouvel album, on retrouvera donc Mac DeMarco à la réalisation et, entre autres, l’inévitable participation de Natalie Mering, qui sortira elle aussi un nouvel album le 5 avril prochain. Un mois qui s’annonce chargé.
Drugdealer sera en concert à Paris, au Point Ephémère, le 16 mai prochain.
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