Deux semaines après avoir fait l’objet d’accusations d’agressions et harcèlement sexuel dans une enquête menée par Mediapart, le producteur et DJ réagit à l’affaire par le biais d’un message publié sur les réseaux sociaux.
Il y a deux semaines, le mois d’avril s’ouvrait avec les révélations de Mediapart à propos d’Arnaud Rebotini – accusé d’harcèlement sexuel et d’agressions. Le producteur et DJ vient de réagir à l’affaire, par le biais d’un communiqué publié en story sur Instagram.
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Commençant par affirmer qu’il avait déjà eu vent de “rumeurs le concernant, à propos de soirées qui ont eu lieu il y a plus de dix ans”, il a souligné que “les faits rapportés aujourd’hui [lui] permettent de le faire”. “Je souhaite donc affirmer sans détour que je n’ai jamais eu de comportement illégal”, assure Arnaud Rebotini, qui dit “[rester] malgré tout lucide sur l’homme [qu’il a] été” et ne pas être “irréprochable”.
“Je participais à la banalisation générale de comportements qui étaient en réalité nuisibles”
Le DJ reconnaît une part de vérité dans les témoignages. “Le terme ‘lourd’, qui est revenu plusieurs fois est exact. Pendant ma première partie de carrière, j’ai pu me montrer involontairement oppressant dans mes avances et je le regrette profondément. Je participais à la banalisation générale de comportements qui étaient en réalité nuisibles. Il y a longtemps que je l’ai entendu et compris. J’ai présenté mes excuses sans réserve, et je veux de nouveau les adresser aujourd’hui à toutes les personnes que j’ai pu heurter, décevoir et mettre dans l’embarras”, poursuit-il.
Avant de conclure : “Ces dernières années, l’émergence du mouvement MeToo et la libération de la parole des victimes m’ont permis d’apprendre encore. J’espère que ma prise de conscience sera une étape supplémentaire dans la nécessaire progression que doit connaître le milieu de la nuit.”
Rappel des faits
L’enquête de Mediapart fait état de sept agressions sexuelles, étalées sur une période de treize années, soit entre 2006 et 2019. Chaque témoignage s’inscrit dans un contexte similaire : des soirées d’après-concerts bien alcoolisées et une différence d’âge quasi systématique entre l’artiste et ses victimes présumées. Toutes dénoncent un comportement prédateur. Jusqu’à présent, aucune plainte n’a été déposée à son encontre.
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