Complexe et ébouriffant, le nouvel album d’Archive porte mal son nom. Critique et écoute.
Quelques mois après la sortie d’Axiom, projet cinématographique et musical, le collectif anglais lui offre déjà un successeur. Digne rejeton du tortueux With Us until You’re Dead paru en 2012, Restriction est un monstre de complexité glacée, où des morceaux post-rock fervents ouvrent sur des ballades qui feraient frissonner un ours polaire.
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A ranger dans la première catégorie : la triplette inaugurale, ainsi que Riding in Squares et sa rythmique saturée ou Crushed, assaut épileptique pour dance-floor perdu sur la banquise. End of Our Days, Third Quarter Storm, Half Build Houses, Black and Blue sont autant de raisons d’aller sans but et sans boussole se perdre dans le plus épais des blizzards. Et c’est tout chancelant que l’on atteint finalement les portes du paradis sur Greater Goodbye. Symbole de la maîtrise des Anglais dans l’art de la montée en puissance, cette boule de tension oppressante explose en un fabuleux feu d’artifice pop bercé par le chant des anges. Extatique.
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