Des Toulousains et une New-Yorkaise jouent de la pop pourpre ou rose. Critique et écoute.
Aquaserge + April March : cette équation n’est pas une inconnue. Le groupe toulousain oeuvrait déjà derrière la chanteuse américaine quand elle sévissait chez Tricatel mais le projet est désormais commun. Avec les années, Aquaserge barre son navire avec de plus en plus d’audace sur les eaux violettes du psychédélisme et aime confronter la pop avec les grandes architectures sonores (trompette, clarinette, Moog…) pour en déranger sa logique.
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Miné, le terrain de jeu classique coupletrefrain- pont en perd son latin, pour partir dans les contrées du Pink Floyd première période ici ou planter des choux avec Gainsbourg là. Dans ce jardin extraordinaire, mixé par un Tortoise, la voix d’April March se balade comme Alice chez les beatniks et conte un fabuleux voyage au pays des bonbons mélodiques acides, de la musique ambitieuse, faussement naïve et véritablement baroque.
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