Naomi et Lisa-Kaindé Diaz sont en Une de l’édition printanière du magazine américain hyper quali » The Fader ».
The Fader aime décidément bien les histoires d’amours fraternelles. Un an après avoir hissé NOS et Ademo de PNL en couv’ de son édition mai-juin 2016, le magazine américain récidive avec pour Ibeyi :
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Ibeyi’s Home. #DIASPORAISSUE https://t.co/WhSbtvJFy1 pic.twitter.com/31e159IsZe
— The FADER (@thefader) 4 mai 2017
Née et élevée à Paris, les jumelles Diaz, 22 ans, sont les filles du percussionniste cubain Anga Diaz, membre du Buena Vista Social Club, aujourd’hui décédé. Elles vivent désormais à La Havane avec leur mère et manageuse franco-vénézuélienne Maya Dagnino.
——–> A relire : notre rencontre avec Ibeyi, un duo pas comme les autres.
La Santeria au cœur de leur projet artistique
L’article que The Fader leur consacre s’attarde longuement sur la religion et la langue Yoruba, encore très présente à Cuba sous le nom de « Santeria », une obédience à laquelle appartiennent les jumelles. Naomi et Lisa-Kaindé se définissent ainsi par rapport à leurs Orishas, leurs Saint-Patrons : Yemaya, déesse de l’eau pour Lisa, Chango, divinité du tonnerre pour Naomi.
Quant à Cuba, toutes deux célèbrent la gentillesse de ses habitants, « incroyables les uns envers les autres« . « J’ai peur que cela change, explique Naomi, le capitalisme c’est « tout le monde pense à soi et non aux autres« . « Il y a trois ans, rétorque sa sœur Lisa, personne ne portait d’afro. Aujourd’hui, les gens retrouvent leurs racines« .
Présentes dans le film Lemonade de Beyoncé, les Ibeyi ne cachent pas leur admiration pour cette « séductrice, la reine, maternelle » qui a eu un coup de cœur pour leur morceau River. « Et dans Lemonade, elle est entourée d’eau » remarque Naomi.
Ibeyi s’apprête à sortir un deuxième album produit par Richard Russell, patron de leur label XL Recordings. Y interviennent notamment Chilly Gonzales et Kamasi Washington, deux gages de qualité.
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