A l’époque où ces deux albums sont sortis, au début du millénaire, on était ravi d’avoir trouvé en Owen Ashworth le nerd ultime. Un type tellement largué qu’il composait ses complaintes adolescentes sur un vieux clavier Casio à la boîte à rythmes rachitique et enregistrait le tout sur un 4-pistes antédiluvien. Mais à trop rire […]
A l’époque où ces deux albums sont sortis, au début du millénaire, on était ravi d’avoir trouvé en Owen Ashworth le nerd ultime. Un type tellement largué qu’il composait ses complaintes adolescentes sur un vieux clavier Casio à la boîte à rythmes rachitique et enregistrait le tout sur un 4-pistes antédiluvien.
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Mais à trop rire de ces oripeaux de crève-la-faim, on n’avait pas vu à quel point ces comptines autarciques, creusant sans ciller les frustrations et la misère affective de cet Américain mal en point, révélaient une plume des plus singulières, évoquant à la fois la naïveté d’un Daniel Johnston et le réalisme blafard d’Arab Strap.
Aujourd’hui, Owen a une copine, des amis mais continue de composer ses chansons seul sur son clavier. Nerd un jour, nerd toujours
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