Vingt ans qu’on surveille ces trois fortes têtes de l’Oise (nOise ?) du coin de l’œil, en se disant qu’un jour le vent s’engouffrerait dans leurs voiles. Et c’est aujourd’hui, à cette époque qui est la leur, celle des alizés chargés de guitares binaires et de valeurs quadragénaires, que King Size choisit de baisser le […]
Vingt ans qu’on surveille ces trois fortes têtes de l’Oise (nOise ?) du coin de l’œil, en se disant qu’un jour le vent s’engouffrerait dans leurs voiles. Et c’est aujourd’hui, à cette époque qui est la leur, celle des alizés chargés de guitares binaires et de valeurs quadragénaires, que King Size choisit de baisser le spinnaker et de calmer le jeu. Fortes têtes on vous dit. Du coup, le nouvel album est double, avec un live au cordeau, façon power trio en action, pour rappeler qu’ici la poudre du rock’n’roll parle à haute et intelligible voix.
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Mais c’est aux treize mélodies rutilantes du disque studio que nous accorderons une moisson de lauriers frais. Entre deux envolées serrées à la Plimsouls ou Big Star, on ne les attendait pas aussi proches de Syd Barrett (Chocolate Girl) ou du Spencer Davis Group (Can’t Stand the Weather) pour un résultat pastel où énergie et bel ouvrage harmonieux se conjuguent avec tact.
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