Cette Ecossaise venue du classique va-t-elle sauver la musique ?
Bien qu’elle ait une jolie voix, Anna Meredith n’a rien d’une chanteuse. Même si son premier album flirte parfois avec une techno baroque, elle n’est pas née, non plus, avec un laptop devant les yeux. Figure de proue de la nouvelle musique classique britannique, Meredith est surtout une passe-muraille qui se joue des cloisonnements. Elle a ainsi vécu une révélation en reliant une pédale de distorsion à un basson ou imaginé une pièce pour orchestre avec, comme seul instrument, le corps humain (Handsfree).
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Devenue une compositrice de référence, elle se met en danger en s’attaquant à la pop dans son sens XXL. Ouvert par Nautilus, imposant comme du John Williams interprété par une fanfare electro, Varmints aligne les surprises : indie-rock pour mélomane (Taken), mini-symphonie mixant synthés et guitares (R-Type), hommage aux bornes d’arcade… Un album proprement inouï qui, après pas mal de boucan, se termine en douceur.
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