Servi en mille-feuille, le quatrième album de Français fortiches. Critique et écoute.
Depuis une dizaine d’années, le casting d’Angil And The Hiddentracks évolue. Autour du Stéphanois Michaël Mottet, de nombreux musiciens se sont succédé et, aujourd’hui encore, le collectif – dix personnes en moyenne – reste mouvant sur scène, de sorte qu’aucun concert ne ressemble à un autre. Conséquence de cette géométrie variable, sur Now, le quatrième album du groupe, des guitares côtoient des flûtes, des hautbois, des trombones, des violons…
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L’ensemble évoque tour à tour les travaux de Pavement, Arcade Fire, Robert Wyatt ou des Little Rabbits, car si Angil And The Hiddentracks appartient à la grande famille indie, c’est dans le post-rock et le jazz que plongent ces morceaux sans loi (To Progress, Know-Hows) et que va traîner la voix fluette de Mottet (When He Says Your Name, ou Trish, en hommage à Trish Keenan de Broadcast). Now paraît au même moment que le nouvel album de Graham Coxon : ce dernier ferait bien d’y jeter une oreille.
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