Instrumentiste doué autant que performeur, celui qui a collaboré avec Oklou ou Bonnie Banane charme avec ses berceuses mystiques.
Il a littéralement enchanté la scène du festival Mofo dont il a fait l’ouverture en janvier dernier à Saint-Ouen. L’air lutin façon forêt de Brocéliande, l’œil mutin, Ange Halliwell – sobriquet tiré de la série Charmed – sort tout droit d’un songe d’une nuit d’été.
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Soignant les mises en scène de ses performances, c’est avec son ombre projetée sur un drap parsemé d’étoiles qu’il a débuté son dernier concert avant de le faire tomber à mi-parcours, révélant de façon plus précise la danse sensuelle qu’exécutent ses doigts avec les cordes de sa harpe électronique, instrument qu’il a débuté dès 12 ans.
Nappes éthérées ou bruitistes
S’il dépoussière la harpe celtique d’Alan Stivell et rappelle Joanna Newsom, c’est plutôt avec la jeune scène d’ambient pop française qu’il a le plus d’accointances. Il a notamment collaboré avec Oklou (alias avril23), Bonnie Banane ou Malibu. Caressantes, ses berceuses mystiques sont accompagnées de nappes tour à tour éthérées ou plus bruitistes.
Après deux albums (The Wheel of Time et Lullaby for the Dead), il sortira un nouvel EP, composé dans son village natal, courant mars : “Après quelques années à Bordeaux puis Paris, j’ai ressenti le besoin de me reconnecter à l’endroit d’où je viens. Entre montagne et mer, le Béarn est une terre qui m’inspire énormément.”
EP à paraître courant mars.
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