Le guitariste et chanteur de Ride travaille une matière familière dans un premier album solo aux échappées interstellaires.
Trente ans exactement après le classique inaugural de Ride, Nowhere (1990), le guitariste et chanteur du groupe d’Oxford (mais aussi de Hurricane#1, Oasis ou encore Beady Eye) signe un premier album solo annoncé le 11 août dernier, le jour même de son cinquantième anniversaire.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Beaucoup de dates symboliques autour de la parution de The View from Halfway Down, donc, pour Andy Bell qui, à l’instar du leader de Ride Mark Gardener, y va également de son échappée solitaire.
Du shoegaze du XXIe siècle
Dès le titre d’ouverture, Love Comes in Waves, on reconnaît instantanément le songwriting luminueux du Gallois, qui a fait en binôme avec Mark Gardener la richesse discographique de Ride, y compris depuis sa reformation surprise en 2015.
Et si Andy Bell montre quelques inclinaisons pour le krautrock (Indica), l’électronique interstellaire (Heat Haze on Weyland Road) ou les ballades byrdsiennes (Ghost Tones, comme à l’époque du virage Carnival of Light en 1994), c’est sur le terrain connu de la noisy pop qu’il retrouve son penchant naturel (Skywalker, Aubrey Drylands Gladwell).
Bien évidemment, c’est Sonic Cathedral, le label londonien spécialiste du shoegaze, qui édite le premier album d’Andy Bell, l’une des figures emblématiques du mouvement depuis trois décennies.
The View from Halfway Down Sonic Cathedral
{"type":"Banniere-Basse"}