Revenu en mars avec le très beau Armchair Apocrypha, le talentueux songwriter américain sera de passage à Paris le 4 juin à la Cigale. Un bonne occasion de regarder quelques extraits des derniers concerts parisien d’Andrew Bird, offert par lesinrocks.com.
Andrew Bird fait partie de ses enfants prodiges, ceux pour qui la musique semble naturelle, presque évidente. Et ce n’est peut-être pas un hasard puisque Bird a suivi, depuis tout petit, la méthode Suzuki. Evitons tout de suite les malentendus et autres quiproquos absurdes : cette méthode n’est en aucun cas une technique pour apprendre à faire de la moto rapidement, mais une philosophie éducative passant principalement par l’apprentissage d’un instrument dès le plus jeune âge. Andrew -et c’est une surprise pour personne- a très vite choisi la violon, son instrument de prédilection.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Son diplôme de violoniste en poche, Bird collabore avec le groupe Squirrel Nut Zippers et sort son premier album solo, Music of Hair (1996), vibrant témoignage de l’amour immodéré que le jeune homme voue au folk, au jazz et blues américains et européens. Peu après, il quittera son Illinois natal pour fonder son premier groupe, Andrew Bird’s Bowl of Fire avec lequel il concoctera trois opus envoûtants, Thrills, Oh ! The Grandeur et The Swimming Hour.
C’est seulement après cette expérience qu’Andrew Bird se lancera véritablement en solo, et enfantera quatre magnifiques albums, dont Armchair Apocrypha, le petit dernier paru cette année. Orné d’un perroquet aux plumes multicolores, la pochette de ce nouveau né dépeint très justement l’âme de son créateur : comme les plus beaux volatiles, le bien nommé Andrew Bird siffle, chante et virevolte à mille pieds au dessus de tout le monde.
Connu pour sa virtuosité au violon -dont il s’amuse même fréquemment à jouer avec les doigts-, ce multi-instrumentaliste navigue avec la plus grande légèreté sur une sublime mer folk, agitée parfois par un petit grain de folie qui tient plus du génie que du hasard. En live, Andrew Bird ose même remettre sur le devant de la scène des instrument oubliés comme le glockenspiel -instrument à percussion composé de lames de métal que l’on fait vibrer à l’aide d’un petit maillet- et use (et abuse) de son sampler, devenant à lui-seul un brillant homme-orchestre.
Habité par une intensité toute particulière, le beau songwriter est un oiseau rare : précieux pour son plumage, vénéré pour son chant.
A l’occasion de son prochain passage à Paris (le 4 juin à La Cigale), lesinrocks.com vous proposent de regarder deux vidéos live : Measuring Cups enregistrée au théâtre Edouard VII le 17 octobre 2005 et Imitosis enregistré à la Maroquinerie le 29 mars 2007.
Avec l’aimable autorisation de Fargo
{"type":"Banniere-Basse"}