Atmosphère de jeu vidéo ce soir-là, système de sonorisation 5.1 comme au cinéma, rayons laser qui balaient la salle de l’Elysée Montmartre et sur la scène, aux platines, dans un nuage de fumée, un génie tourmenté de l’eléctro, Amon Tobin. La figure de proue du label Ninja Tune, tout petit sous sa casquette et derrière […]
Atmosphère de jeu vidéo ce soir-là, système de sonorisation 5.1 comme au cinéma, rayons laser qui balaient la salle de l’Elysée Montmartre et sur la scène, aux platines, dans un nuage de fumée, un génie tourmenté de l’eléctro, Amon Tobin. La figure de proue du label Ninja Tune, tout petit sous sa casquette et derrière ses énormes machines, hypnotise à lui tout seul, un public éclectique. Tel un virtuose, le Brésilien alterne des rythmes d’inspirations jazz, hip-hop, soundtrack, drum&bass, et rock progressif, et nous plonge dans les entrailles de son univers sombre, chaotique et aérien. Basses sourdes, batteries jazz enervées, beats saccadés fusion et ambient, autant de couches qui se succèdent et se superposent pour un montage savant. Une prestation ébourrifante melant vieilles compos (de l’album « Bricolage », entre autres) pour les fanatiques et morceaux récents de son nouvel opus grandiose « Splinter Cell-Chaos Theory ».
Jade Sou
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