Zazou de la chanson française des années 90 (on retiendra entre autres Aveugle et Sourd, un single remixé par Matthew Herbert et Autechre), Dominique Dalcan a donné un tour plus électronique à ses aventures musicales avec son projet Snooze. Ses deux précédents albums, The Man in the Shadow (1997) et Goingmobile (2001), n’avaient pas tout […]
Zazou de la chanson française des années 90 (on retiendra entre autres Aveugle et Sourd, un single remixé par Matthew Herbert et Autechre), Dominique Dalcan a donné un tour plus électronique à ses aventures musicales avec son projet Snooze. Ses deux précédents albums, The Man in the Shadow (1997) et Goingmobile (2001), n’avaient pas tout à fait convaincu, leur élégance un peu forcée flirtant trop souvent avec le formatage easy-listening des compilations pour bar lounge de la rive gauche.
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Certes bancal lors de ses moments les plus pop (les dispensables Treat Me Like a Man ou Welcome to My Seventeen), ce troisième album trouve son ton et son rythme lorsqu’il s’aventure dans de longues plages electronica majoritairement instrumentales. La ballade White Jazz (produite avec Julien Delfaud, complice d’Etienne de Crecy sur Superdiscount 2), bande-son parfaite d’une comédie musicale new-yorkaise du début des années 70, et surtout l’inaugural et enchanteur The Wave, avec ses envolées de cordes à la Tindersticks, en sont les meilleurs exemples.
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