Des pop-songs légères et graves : Alvvays met le bonheur dans nos coeurs. Critique et écoute.
Venue de l’île canadienne de Cap-Breton, Molly Rankin assène une pop qui d’abord renvoie aux premiers singles des Dum Dum Girls et aux charmes de Best Coast. Sur ce premier album né sous les auspices de bonnes fées indie-rock (Chad VanGaalen et John Agnello aux ciseaux) défile un tchaktchakpoum métronomique pour college radio 80’s allié à un art du break parfait.
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Et c’est un esprit Teenage Fanclub qui nous emporte, là où l’efficacité n’empêche pas la subtilité d’écriture et où le sunshine ne repousse pas la mélancolie. Les neuf titres sont autant de singles évidents, des deux morceaux d’ouverture déjà révélés (Adult Diversion et Archie, Marry Me, imparables) jusqu’à une dernière plage plus aventureuse (Red Planet), en passant par le très grand Party Police. Le son spectorien, la reverb et les mélodies arrosent d’une lumière glamoureuse les aspects les moins glam de l’existence. Alvvays, c’est de la surf-pop avec la causticité d’un Jarvis Cocker, une boîte remplie de bombinettes sucrées et de bonbons au poivre.
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