La réhabilitation de Jesus & Mary Chain continue. Cette fois, à New York
La machine à remonter le temps continue ses facétieuses odyssées. Après s’être passionnément arrêté sur le shoegazing anglais de la charnière années 80/90 (de School Of Seven Bells aux Pains Of Being Pure At Heart – ciel, les noms de groupe étaient moins longs à l’époque où il fallait rédiger les tracts au Letraset !), le rock de 2009 parvient aujourd’hui aux prémisses de cette noisy pop. Après My Bloody Valentine, tellement 2008, c’est Jesus & Mary Chain qu’il faut aujourd’hui absolument glisser dans la conversation. Les Américains de Crystal Stilts, commes leurs homologues Glasvegas de Glasgow ou A Place To Bury Strangers de New York, n’ont que ce mot à la bouche – et dans la bouche, il y a aussi de la bave et des aphtes. La faute à un orgue vraiment acide, qui savonne la planche de ce surf-pop gothique et dandy, qui aurait fait fanstasmer le label Creation en 1983, entre Jasmine Minks et Biff Bang Pow. Quelques semaines avant que le label ne signe Jesus & Mary Chain. On peut revenir en 2009, ou on est condamné à vivre ici ?
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