Matt Sullivan et le label Light In The Attic nous ont fait récemment le coup de la réédition miraculeuse avec ce mystérieux Lewis. Ils sortent aujourd’hui un nouvel album du chanteur.
Découvert dans des bacs de vinyles poussiéreux au Canada 30 ans après avoir été enregistré, L’Amour a été confié au label Light In The Attic pour une réédition qui charrie sa dose mystère. Il faut dire qu’entre ces morceaux de pop synthétique et traditionnels, évanescents et touchants, et son auteur qui a disparu sans laisser de traces, tous les ingrédients sont réunis pour une belle monographie comme la pop les aime. Il y a peu de temps encore, on ne connaissait de Lewis que sa bouille, shootée par Edward Colver (enregistreur de la scène punk rock californienne), la Mercedes décapotable blanche qu’il conduisait et la bombe avec qui il sortait à Beverly Hills. Impossible de démêler le vrai du fantasmé.
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L’Amour, recueil de chansons bricolées et magnétiques, a donc donné naissance à un mythe. Malheureusement, à l’ère d’internet, rien ne reste secret très longtemps. Quelques mois après la réédition, The Guardian a révélé que le bonhomme avait été retrouvé : Randall Wulff est en vie et ressemble toujours au mec sur la pochette. Il fait d’ailleurs toujours de la musique et n’est pas vraiment intéressé par les droits de cette réédition. Le label a donc décidé de ne pas represser l’album, ni Romantic Times découvert dans la foulée, pour ne pas se faire de l’argent sur le dos du musicien, qui lui s’en fout royalement. La course à L’Amour à d’ores et déjà commencé.
Quant à l’album qui vient de refaire surface, il se nomme Love Ain’t No Mystery et sera lui aussi publié via Light In The Attic. Enregistré au Fiasco Bros studio sous le pseudo Randy Duke dans le début des années 2000, c’est le disque le plus récent de Lewis publié à ce jour. Deux morceaux, intégrés dans cet article, sont pour l’instant en écoute. Ils tirent vers une soft-religious music gracieuse mais peut être un poil moins magique que les dix titres de L’Amour.
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